J'abonde dans le sens de M. Patrick Mennucci, et une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec M. Philippe Gosselin. Je ne me soucie pas de ce que fera la droite sénatoriale. Comme nous, ils prendront leurs responsabilités devant les Français. S'ils ne veulent pas d'accord en commission mixte paritaire et que nous devons revenir vendredi, ce sera leur affaire. Je ne veux pas que nous nous mettions sous pression et que, contrairement à l'esprit et à la lettre des institutions de la Vème République, nous nous retrouvions à négocier avec nos collègues sénateurs, comme c'est trop souvent le cas.
Ce soir, nous avons un problème de ligne politique, notamment au sein de la majorité parlementaire. Nous devons assumer nos responsabilités et décider de ce que nous voulons faire. Ensuite, la droite parlementaire, qui a la majorité au Sénat, prendra ses responsabilités. Pour notre part, nous devons prendre les nôtres ici, car nous parlons devant les Français.
Sur le fond des mesures proposées, nous n'allons pas laisser la droite sénatoriale donner le sentiment qu'elle préserve la sécurité des Français et lui laisser reprendre des propositions qui émanent d'un de nos collègues de groupe, M. Sébastien Pietrasanta.
Sur les deux sujets évoqués, qu'il s'agisse de la fouille des véhicules ou des remises de peine, nous sommes nombreux à penser qu'il faut évoluer afin d'adapter la riposte à la menace et à la guerre qui nous est menée. Tout le monde est conscient qu'une étape a été franchie, je souhaite que nous prenions nos responsabilités ce soir, la droite sénatoriale prendra les siennes.