En revanche, ils traduisent un mouvement de colère profond dans le pays, qu’il faut entendre. Comment peut-il en être autrement ? Le Président de la République déclare qu’il défend la Maison France, alors que les victimes du terrorisme se comptent en centaines depuis un an et demi.
Je ne veux absolument pas polémiquer, mais je veux poser quelques questions sur ce qui s’est passé. Tout d’abord, le ministre de l’intérieur est arrivé à Nice dans la nuit de jeudi à vendredi. L’accès à la réunion avec les services a été refusé au président de la métropole, au maire ainsi qu’au président du conseil départemental. Pourquoi ?
Le Gouvernement est le seul à avoir accès aux informations relatives au risque terroriste. Pourquoi l’enceinte piétonne n’a-t-elle pas été gardée par des personnels militaires ou policiers lourdement armés, qui auraient pu intercepter le terroriste ? Pourquoi des chicanes de béton n’ont-elles pas été posées, à l’instar de ce qui avait été fait pour l’Euro de football ?