Monsieur le Premier ministre, notre assemblée a voté cette nuit la prorogation de l’état d’urgence, mais nous savons déjà que ce texte est insuffisant.
Le terrorisme prospère sur un terreau fertile : le salafisme. Des salles de prière se créent, des mosquées sont prises en main par des individus qui prêchent la haine, la supériorité de la loi religieuse sur les lois de la République et la soumission des femmes.
Est-ce une opinion ? Est-ce une religion ? N’est-ce pas plutôt une dérive sectaire de l’islam, responsable de la radicalisation, allant parfois jusqu’au terrorisme et au meurtre ?
Il est temps de déclarer le salafisme hors la loi, en tant que dérive sectaire ou atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation : choisissons la voie la plus sûre. Déclarer le salafisme hors la loi, c’est donner un fondement solide à la fermeture des mosquées qui prêchent la haine et, dans le même temps, affirmer que ceux qui pratiquent paisiblement leur religion n’ont rien à voir avec ceux-là.
Cette mesure doit naturellement s’inscrire dans le cadre d’une politique globale pour l’émergence d’un islam de France, respectueux des lois de la République, un islam enfin débarrassé des influences étrangères et donc des financements, notamment ceux du Qatar et de l’Arabie saoudite.
Des solutions existent, comme celle que j’ai proposée, à savoir la création d’une redevance sur le halal. D’autres sont possibles, comme celle proposée par notre ancien collègue Gérald Darmanin. Débattons-en ! Mais, monsieur le Premier ministre, sortons de l’hypocrisie actuelle qui laisse prospérer dans nos cités une idéologie que nous dénonçons par ailleurs et qui sert aujourd’hui de terreau au terrorisme.
Monsieur le Premier ministre, votre gouvernement soutiendra-t-il un projet ou une proposition de loi visant à mettre enfin le salafisme hors la loi ?
Le 21/07/2016 à 09:11, laïc a dit :
"Il est temps de déclarer le salafisme hors la loi,"
N'oublions pas que l'islam est une religion du livre, et que le salafisme prend son inspiration dans certains versets agressifs et terroristes du coran. Dès lors, à quoi bon interdire le salafisme si ce qui cause le salafisme, à savoir certains versets du coran, n'est pas censuré et dénoncé publiquement ? Le double langage des politiques, les Français n'en veulent plus. Ça suffit, le gouvernement prend ses responsabilités, ou il démissionne. En plus rappelons que le terroriste de Nice n'était pas salafiste, et que donc tout musulman qui a l'esprit troublé à un moment ou un autre de sa vie peut s'inspirer de ces sourates et verser dans la haine destructrice et folle.
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