Monsieur le député, je l’ai dit hier à la tribune en présentant le projet de loi prorogeant l’application de l’état d’urgence : croyez-vous que le ministre de l’intérieur – parce que j’ai occupé aussi cette fonction, et pour en avoir parlé avec lui, je connais ses réflexions ; que moi-même, en tant que chef du Gouvernement ; et que le Président de la République, bien sûr ; croyez-vous donc que, après les drames que nous venons de connaître, ces victimes, ces corps sur la promenade des Anglais, ces blessés que nous avons vus à l’hôpital de Nice, ces cris de douleur et de colère, nous ne nous interrogeons pas un seul instant ?
Pensez-vous que nous ne nous posons pas de questions, comme tous les êtres humains, sur tout ce qui a ou n’a pas été fait pour empêcher ces drames ? Pour qui nous prenez-vous ?
Le 21/07/2016 à 09:39, laïc a dit :
C'est bien de se poser des questions, mais c'est encore mieux de les résoudre, et c'est encore mieux de ne pas ignorer les réponses que les citoyens apportent pour ce faire.
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