Madame la députée, le 14 juillet, la France a été frappée à nouveau dans sa chair et ses valeurs : 84 morts, 330 blessés, des centaines de victimes choquées psychologiquement, qui vivent un moment cauchemardesque. Non seulement les victimes décédées l’ont vécu, mais leurs proches et les blessés vont vivre dans les années qui viennent un cauchemar. Notre travail est de faire en sorte que ce cauchemar s’arrête un jour.
La politique d’aide aux victimes que nous mettons en oeuvre, au-delà, évidemment, de l’empathie, s’incarne dans des actions concrètes. Dès les premières heures de l’attentat, la cellule interministérielle d’aide aux victimes a été activée, ce qui signifie que l’information, toute l’information, la bonne information a été rendue disponible une heure et demie après la survenance du drame et au terme de l’activation d’un numéro d’information unique qui a bien fonctionné. Par ailleurs, à Nice, j’ai veillé immédiatement sur place et quotidiennement depuis ce 14 juillet noir.
Qu’est-ce que l’aide aux victimes ? C’est d’abord, du soutien concret apporté à chaque victime, du soutien sur mesure, de la présence humaine, de l’accompagnement psychologique fin. Le temps nécessaire a été donné à chacune de ces actions. C’est ensuite du soutien et des moyens matériels.
Les délais d’identification des personnes décédées ont été maîtrisés. La prise en charge a été optimisée et individualisée.
Mon combat pour les victimes, madame la députée, est de leur rendre la vie moins dure, dans la mesure du possible, à la suite d’un tel drame. J’ai obtenu la gratuité des soins, y compris s’agissant des dépassements d’honoraires et des exonérations fiscales. Le fonds d’indemnisation a suffisamment d’argent : 1,45 milliard d’euros seront disponibles pour l’indemnisation de l’ensemble des victimes.
Je veux vous dire aujourd’hui mon soutien et ma détermination.