Nous le faisons avec le pari de l’innovation car le numérique, quand il est bien utilisé, peut être un formidable facteur d’inclusion. Là aussi, c’est un champ des possibles qui s’ouvre à notre nation.
Je terminerai par des remerciements, avec d’autant plus de sincérité et d’émotion que je n’ai pas pu les formuler à l’issue du premier vote dans cet hémicycle, car mon petit Éloi – tel est en effet son nom –, qui nous écoute avec son papa, a attendu patiemment le lendemain du vote de la loi en première lecture à l’Assemblée pour voir le jour.
Je le mentionne ici car je suis assez fière d’avoir tenu le coup – pas pour moi, Axelle Lemaire, mais pour les centaines de milliers de femmes qui, chaque année, en France, tiennent le coup dans leur environnement professionnel sans avoir l’occasion de le faire remarquer publiquement.
S’il est aujourd’hui possible d’accoucher et de défendre parallèlement une loi au Parlement – je fais un clin d’oeil à Nathalie Kosciusko-Morizet, qui est passée par là elle aussi –, c’est grâce aux femmes politiques engagées avant nous, qui ont sans doute essuyé plus de difficultés que nous n’en connaissons.
Mais je le mentionne aussi parce qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir : ce genre d’événement ne doit plus être hors-norme, et son coût ne doit pas être assumé uniquement d’un point de vue individuel ou par une équipe très bienveillante et dévouée, composée de gens de bonne volonté. Pendant que certains marchent, d’autres accouchent,