À ce stade du débat, je voudrais saluer, avec mes collègues écologistes, l’adoption définitive de la loi relative à la biodiversité, qui, dans quelques années, lorsque nous aurons pris un peu de recul, s’inscrira sans aucun doute parmi les grandes lois de protection de la nature et de l’environnement de notre pays, grâce à la création de l’Agence française pour la biodiversité.
Contrairement à ce que prétendent les Cassandre et autres oiseaux de mauvais augure – toujours bien présents, tant dans cet hémicycle qu’en dehors, on peut leur faire confiance pour cela –, nous savons, et la secrétaire d’État le confirmera peut-être dans un instant, que le travail préparatoire a été important et qu’il ne fallait pas se contenter de voter un texte pour créer cette Agence française pour la biodiversité. Celle-ci regroupera des organismes existants : il ne s’agit pas de créer une structure supplémentaire mais bien de réformer le dispositif existant afin de lui conférer plus de poids et d’améliorer son efficacité. La secrétaire d’État a obtenu du Gouvernement des garanties, en termes de personnels et de moyens ; cela mérite d’être reconnu et salué.
Telle est notre conception, ne vous en déplaise ! Il est regrettable que vous ressassiez sans cesse vos vieilles antiennes sur l’écologie punitive. Changez donc de disque ! C’est l’écologie qui agit, l’écologie pragmatique et réaliste, que l’on voit à l’oeuvre aujourd’hui dans notre assemblée. Je voudrais saluer le vote de la majorité de gauche et écologiste, par lequel vient d’être adopté ce texte, alors que, comme le sait la rapporteure – dont je salue l’engagement et l’action au côté du président de la commission –, beaucoup de temps a été perdu au cours de la phase préparatoire.
Depuis la nomination au Gouvernement d’une secrétaire d’État chargé la biodiversité, ce qui constitue un signe en soi,…