Je veux aussi remercier l’ensemble des intervenants, en particulier M. le rapporteur et M. le secrétaire d’État. Nous avons travaillé dans un très bon état d’esprit.
Je voudrais aussi avoir une pensée pour les chauffeurs de taxi, à qui je rends hommage. Ils exercent en effet un métier très difficile et se sont beaucoup mobilisés ces derniers mois, avec leurs organisations syndicales, pour se faire entendre. Un certain nombre d’entre eux seront satisfaits de constater que le présent texte contient des avancées. Cette proposition de loi n’est pas pour autant dirigée contre les VTC, qui ont aussi besoin d’être protégés. On devrait arriver à faire en sorte que l’ensemble des professionnels s’en sortent un peu mieux demain qu’hier.
Cela dit, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, tout cela, ne l’oublions pas, ne réglera pas une question qui nous intéresse au premier chef : les conditions réelles de travail de l’ensemble de ces professionnels. Nous devons nous engager dans deux directions sur lesquelles je souhaite à nouveau insister.
Il s’agit, premièrement, de l’application de la loi par des contrôles réguliers. Pour ce faire, il n’est d’autre possibilité que de nous diriger un jour, que j’espère proche, vers une décentralisation des moyens en direction des autorités organisatrices de transport. De fait, dans tous les pays du monde, c’est ainsi que cela fonctionne.
Deuxièmement, nous devons nous engager de façon déterminée vers un rachat des licences de taxi, car les chauffeurs de taxi sont ruinés…