Monsieur Philippe Mauguin, comme vous avez assuré la direction de l'INAO, vous devez bien connaître les recherches de la station INRA de Colmar, spécialisée en viticulture. Les vignerons français attendent beaucoup de la recherche sur les cépages, notamment sur l'adaptation du vignoble face au dérèglement climatique, mais aussi en ce qui concerne l'amélioration de la résistance des plantes face aux maladies telles que le mildiou, l'oïdium, ou l'esca qui font de grands ravages dans les vignes françaises.
Pour réussir, il faut explorer toutes les pistes. Parmi elles, la technique de la mutagenèse qui, je le rappelle, ne relève pas de la réglementation des OGM, offre des possibilités intéressantes. Pensez-vous encourager la recherche sur la mutagenèse dans le domaine de la viticulture ?