Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je veux d’abord, de manière très solennelle, vous faire part de mon amertume, pour ne pas dire mon écoeurement, devant le spectacle donné par une partie de la classe politique depuis l’attentat sanglant de jeudi dernier.