Intervention de Stéphane Claireaux

Séance en hémicycle du 21 juillet 2016 à 12h00
Prorogation de l'état d'urgence — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

Le Conseil constitutionnel ne sera pas saisi a priori, alors qu’une saisine par le Premier ministre permettrait de nettoyer cette loi de ces scories juridiques. Les questions prioritaires de constitutionnalité viendront immanquablement rectifier certaines de ces dispositions et ainsi affaiblir l’action administrative.

Certains d’entre vous me reprocheront ma pusillanimité et me rétorqueront que nous faisons la guerre, pas du droit. Je leur répondrai que si faire la guerre suppose sortir de l’État de droit, pourquoi s’appuyer sur une législation que les circonstances exceptionnelles conduisent à écarter ?

2 commentaires :

Le 27/07/2016 à 17:15, laïc a dit :

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En n'appliquant pas l'article 24 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse contre les textes religieux subversifs appelant à la haine et à la discrimination, et le coran est l'un de ces textes, l'Etat français sort de l'Etat de droit.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 27/07/2016 à 23:45, laïc a dit :

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Un petit extrait d'un article de presse : " Un jeune homme de 18 ans, Redouane, qui a connu le terroriste au collège (celui qui a tué un prêtre dans l'église de Saint Pierre de Rouvray), a témoigné dans L'Express. "Quand il s'est radicalisé, on a essayé de le raisonner. Mais à chaque fois il nous sortait un verset du Coran. On ne le prenait pas au sérieux".

Comment dans ces conditions continuer à nier l'impact du coran dans l'esprit des jeunes tueurs ? Ne rien faire contre le coran, c'est ne rien faire d'efficace contre le terrorisme. Que messieurs mesdames les politiques en prennent bien conscience, c'est là le nœud du problème, c'est là qu'il faut frapper pour être libéré du terrorisme islamique. L'article 24 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse doit être appliqué, c'est ce que les citoyens français et républicains demandent à la République qui est paraît-il responsable et soucieuse de l'Etat de droit. Mais ce ne sont sans doute que des mots destinés à berner une fois de plus l'opinion publique.

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