Intervention de Martial Saddier

Réunion du 20 juillet 2016 à 9h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Le groupe Les Républicains a contesté une partie du contenu de la réforme ferroviaire, notamment la création de l'EPIC de tête. Cette réforme comportait néanmoins une note d'espoir : la création de l'ARAFER, dont nous avons souhaité conforter l'indépendance et les prérogatives. Je vous remercie, monsieur Bernard Roman, d'avoir salué Pierre Cardo, qui fut en effet un président d'exception pendant cette période de mise en oeuvre de la réforme. Il a fait preuve d'indépendance, de lucidité et de courage en prenant des décisions qui ont permis que la réforme ferroviaire ne parte pas à la dérive au cours des premiers mois de son application.

Vous avez été amené, tout au long de votre parcours, à exercer vos compétences en matière de gestion financière ; vous en aurez bien besoin, compte tenu de la situation. Par ailleurs, vous ne vous êtes pas étendu sur la question des autoroutes, qui est très importante pour l'aménagement du territoire et le développement économique du pays. Pouvez-vous revenir sur ces enjeux ?

Enfin, si le statut des gares n'a pas évolué dans la réforme ferroviaire, ce n'est pas à cause du Parlement. Nous avions en effet déposé une cinquantaine d'amendements sur le rôle des collectivités territoriales, et pas uniquement le conseil régional, ainsi que sur le devenir du matériel roulant une fois qu'il est amorti. Hélas, le Gouvernement nous avait alors opposé une fin de non-recevoir.

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