Je salue moi aussi le travail de Pierre Cardo, mais également la qualité de votre présentation, monsieur Bernard Roman. Vous avez devant vous un chantier colossal, dans le secteur autoroutier comme dans le secteur ferré, où vous devrez faire face à l'ouverture à la concurrence et à une dette considérable qui atteint 40, voire 50 milliards d'euros.
Or le budget dont vous disposerez ne dépasse pas quelque 11 millions d'euros et le nombre de vos collaborateurs est assez faible au regard de la mission dont vous serez chargé. Comment pensez-vous faire évoluer la source de financement de l'autorité pour rendre celle-ci moins dépendante de la SNCF, qui ne lui apporte aujourd'hui pas moins de 8 millions d'euros ?