L'énergie est chère et, d'après ce que nous avons entendu, elle va le devenir de plus en plus. La place des énergies renouvelables reste, aux yeux de certains membres de la commission du développement durable notamment, la solution la plus crédible pour pallier cette hausse de coût. L'Union européenne doit trouver sa place afin de remédier à cette incapacité à freiner l'envolée tarifaire constatée au cours des dernières années.
Malheureusement, le consommateur lambda ne perçoit guère les avantages des énergies renouvelables, les investissements restant trop onéreux et surtout amortissables sur une trop longue durée. Il se demande pourquoi la baisse importante des cours du pétrole ne se répercute pas à due proportion sur le coût de l'énergie. Il ne comprend pas le manque de projets d'envergure en matière d'interconnexions transfrontalières ou régionales. Il ne comprend pas non plus l'éternel message des principaux opérateurs qui ne cessent de répéter que le prix du mégawatt doit passer de 25 à 50 euros pour qu'ils puissent investir dans la réduction des coûts, alors qu'aux États-Unis le mégawatt coûte l'équivalent de 8,40 euros.
Nous pensions être rassurés en venant aujourd'hui à cette table ronde. Malheureusement, vous n'apportez que très peu de réponses aux préoccupations légitimes des administrés que nous rencontrons quotidiennement. Quand pensez-vous parvenir à un véritable accord européen qui permettra d'instaurer une vraie politique cohérente et coordonnée du marché de l'énergie sur notre continent ?