Je vous l'accorde. À l'heure où l'on tire un bilan de la mise en oeuvre du document d'orientation stratégique et dans la perspective de la rédaction d'un nouveau cadre de référence pour les années à venir, il importe pour le Haut Conseil à l'égalité de tenir compte à la fois des conditions de réussite indispensables que je viens d'évoquer, des enseignements de l'exercice d'évaluation lui-même – exercice toujours en cours, puisque restent à finaliser le rapport annuel, portant sur l'année 2015, et le rapport final, l'année prochaine.
Au-delà de ces exigences préalables, le prochain document d'orientation stratégique doit être recentré sur des objectifs clefs, avec des indicateurs de réalisation aisément appropriables, ce qui laisse une marge d'évolution au regard du document que nous avons la charge d'évaluer actuellement, qui possède de très nombreux objectifs et requiert donc de trop nombreux indicateurs. Ce recentrage servira d'autant mieux une mutation durable de l'aide publique au développement française que l'on conservera par ailleurs ce qui a fait la force de cette stratégie « Genre et développement », à savoir sa cohérence et son exigence, ainsi que l'outillage développé tant à l'Agence française de développement (AFD) qu'au sein du ministère des Affaires étrangères.