Sur ce sujet, nous avons toutes pris part au plaidoyer et nous avons obtenu quelques succès, mais nous n'avons pas réussi à faire en sorte que le caractère genré du financement figure dans l'accord de la COP 21. Le fléchage des financements est pourtant essentiel.
« Des progrès, mais peut mieux faire » : voilà en quels termes je qualifierais la stratégie genre de la France à la lumière de cette table ronde. Nous pouvons faire mieux dans trois domaines : les moyens – mais le ministre en est conscient ; la présence des femmes dans les lieux de pouvoir et de décision, car il ne suffit pas qu'elles obtiennent des financements pour leurs projets ; enfin, la consultation. C'est sur cette dernière que se fonde la coopération décentralisée : c'est l'avis et même l'initiative des populations locales qui permet de distinguer les projets qui doivent être soutenus.
J'espère que la prochaine évaluation du Haut Conseil à l'égalité permettra de noter quelques progrès en ce sens, en particulier s'agissant de la lutte contre le changement climatique, dont les femmes sont actrices.