Intervention de Olivier Audibert Troin

Réunion du 5 juillet 2016 à 18h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Audibert Troin :

S'agissant du Brexit, vous avez bien rappelé que notre coopération en matière de défense était d'essence bilatérale. Elle reste très forte et demeure une garantie pour le futur, tout en nous permettant de l'ouvrir à d'autres acteurs, le cas échéant. N'est-ce pas le moment de renforcer cette relation de confiance, par exemple au travers d'un nouvel accord qui adosserait le projet de système de combat aérien futur (SCAF) aux accords de Lancaster House ?

La situation actuelle fait également peser des risques sur l'effort budgétaire britannique en matière de défense. En effet, certaines études évaluent les conséquences d'une éventuelle indépendance de l'Écosse et de l'Irlande du Nord entre 8 et 10 % de baisse du PIB, ce qui aurait mécaniquement des répercussions sur les capacités militaires britanniques. Dans un tel cas, le risque est bien que les Anglais se tournent encore davantage vers les États-Unis.

Combien de militaires français sont actuellement déployés au Levant, et combien seront-ils à la fin de l'année 2016 ?

Vous avez mentionné une cellule de coopération relative aux opérations intérieures entre l'intérieur et la défense. Fonctionne-t-elle de manière pérenne et continue ?

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