Un séisme politique et médiatique a été provoqué par le Brexit. Mais ce référendum ne fait que confirmer une attitude des Britanniques depuis des décennies, car « ils avaient toujours un pied dedans et un autre dehors ». Churchill disait à De Gaulle, que les Britanniques choisiraient toujours le « large ». Alors, les 52% ne sont pas un séisme.
De ce point de vue, je citerai également une grande personnalité politique, qui vient de disparaître, Michel Rocard, qui a expliqué qu'il souhaitait le Brexit, car ce seraient « les saboteurs de l'Europe » qui s'en iraient. Je suis personnellement partagé sur cette question, je n'irai pas dans la même direction que l'ancien premier ministre, car un Brexit affaiblit forcement l'Europe, et ce notamment d'un point de vue de l'image. La force de conviction et d'attirance de l'Union s'affaiblit. Néanmoins, je crois que quelque chose de positif peut en naître, c'est peut-être une opportunité pour que l'Europe soit plus forte.