Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 5 juillet 2016 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Je remercie mes chers collègues pour leurs remarques. Il faudra attendre que le nouveau premier ministre du Royaume-Uni, soit nommé, et qu'effectivement le parti qui gouverne soit au clair sur le point d'aboutissement des négociations. De notre côté, la question se pose de savoir s'il est dans notre intérêt de négocier parallèlement la sortie au titre de l'article 50 et la préparation du futur statut. Personnellement, je crois que ce serait un peu dangereux de mélanger les deux, parce que cela créerait beaucoup de confusions. En ce sens, comment envisage-t-on les choses ?

Ma deuxième question porte sur la relance de l'UE. Je considère que même s'il n'y avait pas eu de référendum, c'est un sujet qui se pose. Avant les élections françaises et allemandes, que pouvons-nous faire d'utile et de visible pour les citoyens européens, qui se détournent de l'Europe ? Je crois que la France est encore plus attendue sur ce sujet. Avec le Brexit, l'Allemagne de Madame Merkel a perdu un allié de taille, notamment sur les questions de politique économique. En ce sens, il ne faut pas sous-estimer l'impact des inégalités économiques et sociales au Royaume-Uni, qui ont certainement joué un rôle dans le référendum. C'est un pays qui est coupé en 2, 3, 4, voire 10.

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