Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 14 septembre 2016 à 10h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Pardonnez-moi, monsieur le secrétaire d'État, mais je dois vous quitter, car j'ai avec mon homologue allemand un rendez-vous téléphonique durant lequel nous devons nous entretenir du Brexit. Je rappelle, à ce propos, que le président de l'Assemblée nationale préside une mission consacrée à ce sujet qui rassemble plusieurs de nos commissions. Il me semble que nous devons garder à l'esprit que ce n'est pas parce que le Royaume-Uni sort de l'Union européenne que nous ne devons pas continuer non seulement à préserver, mais à intensifier nos relations bilatérales avec ce grand voisin, notamment en matière de défense ou de migration. Néanmoins, il est très important que nous fassions montre d'une grande fermeté dans le cadre des négociations de sortie de l'Union européenne, et je salue à cet égard la position prise par le Président de la République. Que le Royaume-Uni se voit gratifié in fine d'un statut spécial, pourquoi pas ? Après tout, d'autres pays bénéficient d'un tel statut. Mais cela ne doit pas se faire au détriment du respect des principes de fonctionnement de l'Union européenne. Il n'y a aucune raison que nous nous laissions ballotter par l'indécision britannique. Nous pouvons laisser un peu de temps au Royaume-Uni mais, à partir d'un certain moment, nous devrons nous interroger sur les moyens de pression dont nous pouvons user pour que tout ceci ne dure pas indéfiniment.

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