sénateur. Je reviens sur les forces intérieures car tout se tient dans cette bataille contre l'ennemi, et votre petit livre Qui est l'ennemi ? est à cet égard très clair. Je vous remercie d'avoir salué notre travail, qu'il s'agisse de celui réalisé par Gisèle Jourda et moi-même ou de celui de nos collègues députés. Nous avons, en discussion avec les militaires et les membres de votre cabinet, tenté de faire des propositions qui concourent à la clarté. La montée en puissance de notre outil militaire, active et réserve, est une démarche militaire. Le meilleur moyen d'éviter les troubles graves auxquels nous risquons d'être confrontés est d'être prêt à y faire face et de préparer tous les moyens – y compris les moyens militaires – à cette fin. Nous serons reçus par le Président de la République jeudi matin pour parler de notre travail ; je suppose qu'il en sera de même pour nos collègues députés. Le message que nous ferons passer est un message de clarté afin que cette montée en puissance de la réserve soit comprise et soit une réussite. Cela n'interdit pas l'engagement volontaire, qui a tout son intérêt sur le plan civique, ni des coordinations entre les différents services. Mais dans ce moment où notre outil de défense est au taquet, votre message de clarté sur la montée en puissance de la réserve militaire, qu'il s'agisse des missions, de la formation et du professionnalisme requis, est essentiel.