Dans ce qui a trait à l'harmonisation du traitement des « combattants étrangers », ce qui concerne leur retour m'intéresse particulièrement. On a appris que l'un des auteurs de l'attentat qui a eu lieu ce matin, parti faire le djihad, aurait été refoulé par les autorités turques et serait revenu en passant par la Suisse ; cela paraît assez étonnant. Quels sont les rapports entre les services de renseignement français et turcs ? Qui se charge de ce genre de personnage ? Sont-ce nos services à l'étranger, ou les choses se traitent-elles entre États ? Il y a manifestement eu là un très grand trou dans les mailles du filet.