Mesdames, messieurs les députés, je vous remercie de ce débat très riche. Il n’est pas surprenant en soi qu’un projet de cette nature soit l’occasion d’évoquer les préoccupations en matière de mobilité dans d’autres champs. M. Krabal a évoqué le transport ferroviaire en milieu rural, d’autres ont soulevé des questions spécifiques à telle ou telle région, ainsi que le problème du choix entre le transport quotidien et une telle initiative, pour le formuler ainsi. Tout cela est naturel.
Pour respecter l’ordre de l’offensive, je commencerai par vous, monsieur Pancher. Vous vous êtes posé en défenseur intransigeant de la rigueur budgétaire et en chevalier blanc de la réduction de la dette ferroviaire. C’est votre droit, mais nous aurons l’occasion d’en reparler car au sujet de la dette ferroviaire, on peut se mettre d’accord sur une chose : elle n’est pas tombée du ciel.