Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 26 septembre 2016 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente :

Je tiens à saluer les députés ici présents, toujours déterminés à soutenir les territoires d'outre-mer : Mme Orphé, bien entendu, qui, sur tout sujet oublié ou négligé, n'hésite pas à interroger avec opiniâtreté les ministres concernés, mais aussi M. Jean-Philippe Nilor, Mme Gabrielle Louis-Carabin, M. Stéphane Claireaux et M. Victorin Lurel, de passage dans notre commission. Je me félicite de votre détermination à défendre les intérêts des citoyens qui vous ont élus ici, car vous faites entendre une voix qui nous semble parfois lointaine depuis l'Hexagone.

Puisque Mme Orphé faisait référence aux questions de santé, je rappelle que le Parlement a adopté en 2013 la proposition de loi visant à garantir la qualité de l'offre alimentaire en outre-mer, qui portait notamment sur le taux de sucre dans les aliments. Où en est l'application de ce texte ? Que fait le puissant lobby agro-alimentaire, lui qui tentait de faire croire que les populations ultramarines auraient besoin de consommer davantage de sucre que la population métropolitaine ? Ce mensonge n'avait d'autre but que de vendre plus de sucre, avec tous les dégâts sanitaires que cela entraîne – triglycérides, cholestérol, surpoids, obésité – et les coûts humains, sociaux et sanitaires qui en découlent. Un an et demi après l'adoption de cette loi, il semble que nous étions encore loin du compte, les industriels ayant du mal à s'y mettre. Nous allons nous intéresser de près à ce débat que M. Lurel avait animé avec hauteur – je déplore à cet égard qu'une partie de l'opposition se soit abstenue sur une proposition de loi qui aurait dû recueillir l'assentiment unanime de l'Assemblée.

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