Je partage le souhait du rapporteur de suspendre la séance. Monsieur Cherki, madame Attard, je vous remercie d’avoir la gentillesse de m’écouter. Ce n’est pas la première fois que nous abordons ce sujet : nous en avons parlé deux fois l’année dernière, et au moins une fois en première lecture de ce texte, ainsi qu’au Sénat. Madame Attard, franchement – car c’était la teneur de vos propos –, vous ne pouvez critiquer ce Gouvernement et ce ministre parce qu’ils seraient pusillanimes dans la lutte contre la fraude fiscale. Si vous regardez la vérité des choses, vous pourriez regretter ces propos. Ou alors vous vous situez dans un tout autre univers, qui n’est pas celui de la rationalité, de la justice ou de la vérité, un univers enfermé sur lui-même qui se condamne à n’avoir jamais aucune efficacité.