Chers collègues, je remercie M. le Premier président Didier Migaud qui se prête, comme chaque année, à cet exercice de présentation du rapport de la Cour des comptes sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale. Certes, nous n'avons que peu de temps pour prendre connaissance du rapport avant cette présentation, car elle a toujours lieu dans la foulée de sa publication, mais vous avez pu en lire la synthèse et le rapport lui-même vous a été envoyé par voie électronique dans la matinée.
Je ferai deux observations.
Tout d'abord, l'accès aux soins bucco-dentaires reste très difficile. Vous y insistez dès l'introduction de votre synthèse, monsieur le Premier président.
Par ailleurs, la France a le taux de participation des complémentaires aux remboursements le plus élevé d'Europe. A contrario, le reste à charge est très bas. Vous indiquez tout de même, monsieur le Premier président, que le recours à ces complémentaires pose beaucoup de questions évoquées aux pages 26 et 27 de la synthèse. Ainsi, les exonérations fiscales et sociales dont elles bénéficient coûtent très cher.