Intervention de Michel Issindou

Réunion du 20 septembre 2016 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Issindou :

Merci, monsieur le Premier président, pour vos analyses que nous attendons toujours avec impatience et, parfois, inquiétude. Vous avez un regard critique ; nous sommes dans notre rôle quand nous essayons de prendre des mesures.

Grâce à cette majorité, le déficit abyssal de la sécurité sociale a été ramené à 10 milliards d'euros. Vous avez raison de souligner que la réforme des retraites a produit des effets et que chacune des réformes successives a contribué à l'équilibre. Reste l'aggravation du déficit du FSV, mais une reprise de l'emploi permettrait de le résorber. La branche vieillesse est donc plutôt à l'équilibre, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.

Vous avez également raison de fournir des pistes sur la santé. Au cours des quatre dernières années, cette majorité a constamment eu le souci de réduire les déficits, malgré l'opposition des professionnels du secteur. Nous partageons votre point de vue : des dépenses courantes à crédit ne sont pas tenables. Néanmoins, l'équilibre est presque atteint, malgré un déficit de 10 milliards et une dette cumulée très importante. Le reste à charge des patients n'a pas été aggravé durant ce mandat, en dépit de plusieurs facteurs : vieillissement de la population, augmentation des longues maladies et des pathologies lourdes, progrès techniques indéniables. Ne prenons pas le risque de pénaliser les assurés sociaux, même si le déficit se résorbe trop progressivement aux yeux de la Cour des comptes.

En définitive, la première courbe que vous nous avez projetée nous va bien : elle reflète assez bien votre rapport. Monsieur le Premier président, nous tiendrons compte de vos observations, comme nous l'avons toujours fait au cours des années précédentes.

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