Accélérer le rythme d'augmentation des allocations familiales à Mayotte pour atteindre le niveau national en 2021 est à la fois irréalisable et fallacieux.
Irréalisable, car les flux en constante croissance de l'immigration à Mayotte, département qui compte déjà 52 % d'individus d'origine étrangère, rendent chaque jour les candidats à la délivrance du complément familial plus nombreux.
Fallacieux, car la promesse de ces subsides encourage ce mouvement d'affluence alors que la population a connu une multiplication par quatre ou cinq en quarante ans.
Au regard de la hausse constante des demandeurs potentiels et des bénéficiaires à qui elles profitent, ces prestations sociales n'ont pas vocation à être prises en charge par les Français. C'est pourquoi je demande la suppression des alinéas 2 et 3 de l'article 9. Il sera toujours temps de revoir cette position quand les flux migratoires seront contenus, ce qui n'est pas le cas actuellement.