Toute plaisanterie mise à part, même le Haut Conseil fait cette remarque. Mais ce n'est pas sage ! Il y aura peut-être besoin de recapitaliser ; une partie de la recapitalisation, aussi large que possible, constituera un investissement « avisé », et nous le financerons par la gestion de nos actifs publics – nous en vendons parfois pour en acheter d'autres. Si une partie, aussi faible que possible, voire nulle, devait être considérée comme une aide d'État, alors, au cours de l'année, et selon l'évolution des négociations, nous l'inscririons dans nos comptes publics. Le budget de notre pays est géré tout au long de l'année : vous venez d'examiner un décret d'avance, ce n'est pas le premier de l'année, et vous savez très bien tout cela. J'appelle tout un chacun au plus grand sérieux sur ces questions.