Grâce à l'équilibre trouvé depuis un siècle entre protection et exploitation, la montagne est aujourd'hui riche de sa biodiversité naturelle. On y compte le plus grand nombre de parcs et de réserves naturelles, et l'eau y abonde. Le bénéfice de ces richesses et les services quelles rendent excèdent de beaucoup les seules populations montagnardes. Outre les 7 millions de lits touristiques, beaucoup de gens viennent en montagne de façon journalière. Surtout, beaucoup de zones urbaines sont alimentées, notamment en eau potable, par ces territoires parce qu'ils ont su la préserver en quantité et en qualité suffisante.
Aussi mon amendement CD10 vise-t-il à inscrire dans la loi le principe de cette reconnaissance des zones de montagne.
Quant à mon amendement CD44, il précise le rôle primordial de l'agriculture de montagne, car, sans elle, il n'y aurait plus ni stations de ski ni pâturages l'été, la montagne serait recouverte de forêts. Il nous paraît donc extrêmement important que l'agriculture de montagne soit mentionnée dans la loi.