L'école est un sujet essentiel pour les communes de montagne. Aujourd'hui, un inspecteur de l'éducation nationale et un directeur départemental peuvent fermer des classes en ne tenant compte que des effectifs, même si leur décision signe la mort d'un village. Sans école, les derniers jeunes s'en vont et les jeunes couples ne s'installent plus.
Nous ne voulons pas défendre l'indéfendable : s'il ne reste que quelques élèves dans une école, nous ne demanderons pas son maintien. Il est parfois possible de discuter suivant l'intelligence, la bonne volonté et capacité d'ouverture du directeur départemental. Mais si nous avons affaire à un interlocuteur de moins bonne composition, nous aurons une fin de non-recevoir, et la même règle s'appliquera à un petit village perché sur un rocher et à une commune de plaine : on peut fermer une classe à un élève près, ce qui, en zone de montagne, est tout simplement terrible.
Nous avions réussi à obtenir qu'un décret prenne en compte la vie des écoles de montagne. L'amendement vise à inscrire dans la loi ce qui était prévu par le règlement.