Cet amendement ouvre la possibilité de défricher l'ensemble des surfaces de boisement spontané – quelque 4 millions d'hectares sur notre territoire – sans aucun contrôle, ce qui est contraire à l'intérêt général que représente la forêt pour lutter contre le changement climatique et l'érosion des sols. La forêt remplit une fonction et l'on ne peut pas autoriser le défrichement sans contrôle de plusieurs millions d'hectares de boisement spontané. La loi d'avenir pour l'agriculture a déjà porté à trente ans le délai pour des terrains en déprise agricole pouvant être défrichés sans autorisation.