Il y a trente ou quarante ans, il y avait de l'eau partout dans les alpages. Aujourd'hui, avec les changements climatiques, le captage de l'eau en alpage requiert des travaux très lourds et chers : il faut monter une pelle mécanique, cela demande parfois l'intervention d'un hélicoptère, et les heures de main-d'oeuvre ne sont pas au même tarif. Quand des exploitants réalisent ces investissements et sont exclus de l'alpage deux ou trois ans après, cela pose problème. Je comprends bien qu'il ne faille pas trop rigidifier, pour ne pas se retrouver avec l'effet inverse, mais il ne s'agit pas d'un service marchand en plaine : la commune qui possède un alpage est contente d'avoir un agriculteur pour l'entretenir. Si c'était à la charge du service public, je peux vous dire que l'article 40 passerait par-là !