Je le répète, j'ai écrit cet amendement avec les maires concernés. Ni vous ni moi ne sommes ni n'avons été maires de territoires où le mètre carré se négocie à 15 000 euros ! L'enjeu, s'agissant de ces stations – il y en a aussi quelques-unes en bord de mer, dans les îles –, est que la population locale n'en ait pas été chassée tout entière dans vingt ans. Je relaie ici ce que nous disent les élus, auxquels nous pouvons, je crois, faire confiance. Les artifices que vous citez ne constituent pas une base juridique solide ; ils supposent d'agir parcelle par parcelle dans le cadre du PLU, ce qui est tout simplement infaisable. Et des batailles juridiques s'ensuivent, car les personnes dont je parle ont les moyens de former des recours quand on leur refuse une autorisation d'urbanisme. Les maires nous supplient de faire quelque chose, car eux-mêmes n'y arrivent pas. Et tout cela est contraire à l'esprit de la loi ALUR.