L'ensemble de ces amendements vont dans le même sens. Cependant, il est fait référence dans l'exposé sommaire de certains d'entre eux à l'article 174 du traité de Lisbonne alors qu'il convient de mentionner l'article 174 du traité de Rome. Par ailleurs, il me semble important, au plan symbolique, que l'expression « île-montagne » figure explicitement dans le texte, car ce statut faciliterait l'éligibilité de la Corse à un certain nombre de fonds européens auxquels elle n'est actuellement pas éligible car son massif n'est pas transrégional – l'enjeu financier est donc important. J'ajoute que, parmi les difficultés spécifiques à la Corse, il ne faut pas oublier le coût lié aux moyens de transport – maritimes ou aériens – que l'on est obligé d'emprunter pour quitter l'île-montagne. Ainsi, un exploitant agricole corse qui veut vendre ses produits sur le continent devra engager des frais plus importants que l'exploitant vivant dans un massif continental.