Intervention de Bruno Le Roux

Séance en hémicycle du 17 juillet 2012 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Rappels au règlement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Tout à l'heure, M. Lellouche a tenu des propos dont je ne me suis pas offusqué, alors qu'ils mettaient en cause la mise en oeuvre du programme du Premier ministre et du Président de la République. Ses paroles visaient les Français et étaient autrement plus graves que celles qui concernaient à l'instant M. Copé.

En effet, vous avez dit que les Français étaient des cocus, alors qu'ils ont simplement été maltraités pendant dix années par votre politique. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

On peut certes avoir l'indignation sélective, mais je crois que la pire des choses que nous puissions faire à cette heure-ci serait d'avoir cette réaction consistant à s'arc-bouter sur une mise en cause qui n'était pas personnelle (« Si ! Si ! » sur les bancs du groupe UMP), mais qui portait sur le fond, en l'occurrence les heures supplémentaires et l'utilisation qui en était faite ici par les plus privilégiés.

M. de Rugy a rappelé un certain nombre d'éléments qui font mal, parce qu'ils sont la démonstration du fait que, quand vous défendez les heures supplémentaires, c'est un réflexe de classe, comme le montre une nouvelle fois votre réaction. Au contraire, la majorité des Français ne sera pas touchée par la réforme que nous mettons en place. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

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