La deuxième composante, c'est quelque chose dont nous avons peu parlé, du moins sur quoi nous avons eu peu de réponses, même si nous avons posé beaucoup de questions : c'est la question de la connaissance des origines. C'est très important. Cela ressort des droits de la personne, de la dignité de la personne humaine.
L'enfant qui naîtra aura donc le droit, à l'âge de trente ans, de savoir d'où il vient, non seulement parce qu'il aura besoin de se construire, en tant qu'individu responsable, mais aussi surtout, parfois, en raison de problèmes génétiques. Voilà qui touche au coeur de l'ensemble de nos discussions. Nous regrettons de ne pas avoir eu les réponses, madame la garde des sceaux, aux questions que nous avons posées, et nous soutenons, je le répète, ce principe : l'enfant est bien sujet de droit, avec toutes les implications que cela implique.