Le sujet recouvre divers aspects.
Le premier problème devrait être résolu dans le cadre de cette loi, si elle est adoptée en l'état, puisqu'il s'agit de saisir le Conseil national d'évaluation des normes (CNEN) sur certains points, dont celui-là, en priorité.
Le deuxième est lié à la façon d'interpréter la notion de mineur dans un établissement recevant du public. Je rappelle que les aspirants guides et les guides en formation peuvent avoir moins de dix-huit ans. Il est quand même dommage qu'ils ne puissent pas dormir dans un refuge de haute montagne.
Le troisième est relatif à l'organisation des secours, qui diffère selon les départements. Dans les départements où les secours sont effectués par des services spécialisés de secours en montagne, il y a davantage de refuges ouverts. Dans d'autres départements, les secours sont effectués par des pompiers, qui interviennent à pied à partir d'un parking déneigé.
Pour envisager la situation de ces refuges de manière globale, il est nécessaire que nous rencontrions rapidement l'ensemble des acteurs de la filière, y compris le ministère de l'intérieur qui est très impliqué dans ce dossier.