Cet amendement prévoit que les agences de l'eau tiennent compte des surcoûts engendrés par la réalisation de travaux sur les réseaux d'adduction d'eau dans les zones de montagne, du fait de la faible densité de population et des contraintes topographiques qui leur sont spécifiques. Pour vous donner un exemple, dans la communauté de communes dont je suis l'élu, l'extension du réseau d'eau potable nécessiterait près de 800 000 euros d'investissement pour desservir seulement une petite dizaine d'abonnés. Les communes de montagne devraient bénéficier d'une discrimination positive et être plus aidées que d'autres.