Parmi les nombreuses questions sur lesquelles mes collègues se sont largement exprimés figure celle de l'information sur la fermeture du site. Que l'État renvoie la balle à Alstom en disant qu'il n'était pas courant est un spectacle désolant, d'autant que deux commissaires du gouvernement sont membres du conseil d'administration et que l'État détient 20 % du capital.
Ce n'est pas la première fois que l'État fait preuve d'un manque d'anticipation : la situation de notre filière nucléaire en est un exemple. Il existe un vrai problème de circulation de l'information entre l'État et les entreprises dont il est actionnaire. Il faut régler ce problème, car nous nous penchons aujourd'hui sur le cas d'Alstom, mais nous le ferons aussi demain sur d'autres dossiers.
Ma question est simple : que répondez-vous à M. Stéphane Le Foll qui a déclaré que « l'annonce de la fermeture du site de Belfort a été faite sans aucune présentation en conseil d'administration » ?