Votre annonce relative au site de Belfort a provoqué la stupeur. Cela me rappelle un très mauvais souvenir à propos de l'entreprise Albany, dont le site alsacien a fait les frais de la restructuration.
Les relations entre le groupe Siemens et l'État allemand sont différentes de celles qui existent entre Alstom et l'État français. J'ai le sentiment que ce dernier a manqué plusieurs occasions. Tout d'abord, la loi ferroviaire n'a pas permis à la SNCF de retrouver sa rentabilité, et la laisse avec un endettement à la dérive. Ensuite, la question de la commande des trains d'équilibre du territoire (TET) n'est pas réglée. Monsieur le président-directeur général, qu'attendez-vous de l'État ?
S'agissant de Régiolis, les régions françaises ont accepté de renoncer à une grande partie des pénalités qui étaient dues par votre entreprise pour des retards de livraison, afin de consolider l'entreprise Alstom. C'est peut-être ce type de relation qu'il aurait fallu ; j'espère qu'elles prévaudront à l'avenir. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?