Monsieur le député, notre intervention au Levant repose sur des bases juridiques claires et des bases constitutionnelles solides. Lorsque le Gouvernement a décidé, dans sa déclaration du 15 septembre 2015, l’engagement des forces aériennes, il a expressément exclu une intervention au sol en Syrie. Cette exclusion a été réitérée au moment du vote d’autorisation le 25 novembre 2015. En revanche, la prolongation de l’intervention des forces françaises en Irak accordée par le Parlement le 13 janvier 2015 n’opère pas une telle distinction.