Monsieur le Premier ministre, le mercredi 21 septembre, un homme d’une vingtaine d’années, fiché « S », a été interpellé après avoir été signalé par un étudiant en raison de son comportement suspect devant l’université de Rouen, où il avait déjà été aperçu à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois. Âgé de dix-huit ans et de nationalité française, cet homme a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Une semaine plus tard, le mercredi 28 septembre, il a été interpellé en Bulgarie, à proximité de la frontière avec la Turquie, et a manifesté clairement son intention de se rendre en Syrie.
Madame la ministre de l’éducation nationale a fait état la semaine dernière de plus de 600 signalements d’élèves soupçonnés de radicalisation. En tant que vice-président de la région Normandie en charge de l’enseignement supérieur, je vous ai adressé en date du 23 septembre un courrier vous demandant de communiquer précisément le nom des personnes fichées « S » aux présidents d’université. Comment se fait-il qu’une personne fichée « S », connue des services de renseignement, puisse tranquillement se poster à plusieurs reprises aux abords d’un établissement d’enseignement sans être inquiétée ?
Le 06/10/2016 à 10:04, laïc a dit :
On nous fatigue avec les fichés S, le problème vient du fond de l'islam, du coran, tant qu'on ne fera rien contre ce qui cause les fichés S, à savoir la lecture du coran, on aura en permanence de nouveaux fichés S qui viendront perturber la société de leur présence. Il faut combattre la cause avant de combattre l'effet, et la classe politique dans son ensemble ne fait aucun effort pour s'en prendre à la cause, rendant par là illusoires les actions contre les effets de cette cause perverse qui n'est pas attaquée et remise en cause par ceux là-mêmes qui devraient le faire.
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