Nous sommes gênés par certains échecs de la métropole en outre-mer, certes, mais également par la perspective politique qui préside à la rédaction de l’article 1er. Ce n’est pas à la loi de déterminer les priorités de la nation, c’est à la nation de décider de ses priorités, sans quoi vous tombez dans une conception dangereuse de l’organisation politique de notre pays. Je sais combien les outre-mer ont souffert des excès de prétention parisienne au cours de la Révolution française. Fuyons donc ces accents, qui peuvent déclencher des drames !
L’alinéa 2 dévoile l’un des problèmes majeurs soulevés par le texte : la complexité de toute mise en oeuvre efficace de réformes souhaitables dans les outre-mer, du fait du mille-feuille des strates administratives françaises. La gauche a largement aggravé la situation, sous prétexte d’une volonté de modernisation qui s’est vite dissipée sous la pression des influentes fédérations.
Essayons donc de préserver les territoires ultramarins de ces deux maladies des partis parisiens : le jacobinisme et l’inertie administrative, qui détruit la France.