Il y a deux mots dans l'amendement, que je voudrais souligner : « vivre » et « prioritairement ». Quand nous parlons du fait de vivre avec son père et sa mère, nous n'abordons pas la question de l'accès aux origines, qui est effectivement plus compliquée. Personnellement, je ne suis pas pour la levée de l'anonymat du don de gamètes ou lors de l'accouchement sous X. J'ai voté en ce sens lors de l'examen de la loi de bioéthique. Il y a d'ailleurs des divergences à ce sujet au sein de mon groupe, même si nous avons beaucoup de points communs.
Il nous paraît souhaitable qu'un enfant ait ses deux piliers, un pilier biologique, corporel, et un pilier éducatif, affectif. Nous savons bien que tel n'est pas toujours le cas. Nous disons simplement que c'est une priorité, même s'il y a parfois des cas exceptionnels.
N'oublions pas que, dans notre pays, plus de 75 % des enfants vivent avec leur père et leur mère.