Cet amendement souligne l'importance de la politique familiale et de la politique sociale, et l'importance du rôle des parents dont l'enfant est né, sauf lorsque les circonstances de la vie en décident autrement.
Nous sommes sensibles à la fois à ce qui nous paraît être la meilleure configuration possible et à ce que peuvent être les circonstances de la vie.
Au moment où le Gouvernement envisage d'abîmer et de sacrifier la politique familiale (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC), après la lettre de mission envoyée par le Premier ministre au président du Haut conseil de la famille, M. Fragonard, pour lui demander, si j'ai bien compris, de mettre à bas cette politique, il est plus que jamais important de dire le prix que nous y attachons. Elle fait depuis longtemps l'objet d'un consensus dans notre pays. La CGT elle-même s'est exprimée à plusieurs reprises en faveur de l'universalité des allocations familiales. Et c'est une lourde responsabilité que prennent aujourd'hui le Gouvernement et la majorité d'abîmer ce qui a longtemps été dans notre pays un consensus fort.
À côté de la politique familiale, il y a aussi une importante dimension sociale, tout aussi centrale dans notre raisonnement, et qui justifie d'ailleurs notre appel au référendum.
Oui, l'État, par ses politiques familiale et sociale, doit permettre à l'enfant de vivre auprès des parents dont il est né, sauf lorsque c'est contraire à l'intérêt de l'enfant, tout en respectant, bien sûr, la diversité et la variété des circonstances de la vie.