Intervention de Françoise Weber

Réunion du 28 septembre 2016 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Françoise Weber, directrice générale adjointe de l'ANSES :

Quand nous effectuons une étude afin de mettre en balance les bénéfices et les risques des néonicotinoïdes et de leurs alternatives pour chacun des usages, la première étape de notre travail est celle consistant à identifier ces alternatives. Pour cela, nous avons mis en place, par appel à candidature, un groupe de travail spécifique, constitué d'experts indépendants – chercheurs, experts et universitaires spécialisés en agronomie, et parfois en agroécologie. Nous mettons à profit les connaissances les plus récentes pour identifier les alternatives, et donnons également au groupe de travail la possibilité d'entendre d'autres experts confirmés, des filières ou des spécialistes de terrain – ce qu'il fait en toute indépendance.

Une fois toutes les connaissances rassemblées, le groupe de travail aura complété les 1 600 lignes d'un tableau associant chacune un produit, un nuisible et un usage, avec les alternatives apparaissant dans la colonne de droite. Nous transmettrons ce tableau à nos comités d'experts spécialisés qui, pour chacune des lignes, détermineront, pour le néonicotinoïde et pour son alternative, l'impact sur la santé, sur l'environnement, sur la faune et la flore. Nous serons ainsi en mesure de soumettre aux décideurs publics, en décembre prochain, la première version d'un tableau faisant apparaître, pour chaque ligne, l'impact du néonicotinoïde d'une part, de son alternative d'autre part. Nous travaillons en priorité sur des usages qui, au regard de notre avis de janvier dernier, sont ceux posant le plus de problèmes ou suscitant le plus d'incertitudes, à savoir les traitements de semences et les traitements foliaires en arboriculture et en viticulture.

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