C'est la même chose pour les familles qui ont adopté.
Vous ne voulez pas vous interroger sur la signification du désir d'enfant, c'est-à-dire le désir de transmettre des valeurs, un héritage familial, culturel et intellectuel. Je m'étonne que vous n'ayez pas évoqué ces questions au moment où nous travaillions sur les lois bioéthiques et que vous en parliez précisément au moment où nous débattons de l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Les masques sont en train de tomber ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Monsieur Mariton, vous avez déclaré en février 2011, lors des états généraux de la bioéthique – vous voyez, j'ai de bonnes lectures : « La première de ces questions est celle de la parentalité ; est-elle biologique ou sociale ? Le politiquement correct conduit à affirmer qu'elle n'est que sociale. Pour ma part, je ne dirai pas qu'elle n'est que biologique. Je pense qu'elle est les deux à la fois. »