Je ne sais pas si M. de Rugy est prêt à présenter des excuses publiques. (Protestations sur les bancs des groupes écologiste et SRC.) Cela pourrait ramener beaucoup de sérénité dans le débat. Celui-ci s'était très bien déroulé jusque-là, les arguments utilisés étaient des arguments de fond (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous n'avons jamais commis de fait personnel, nous n'avons jamais tenu de propos haineux, tels ceux de M. de Rugy, inacceptables dans cet hémicycle. Des excuses sont nécessaires pour pouvoir, comme je le souhaite, poursuivre sereinement le débat.
Monsieur Le Roux, votre recours à l'article 57 est une première : jamais, dans le cadre d'une loi de finances, il n'a été mis fin au débat en vertu de cet article. C'est un véritable coup de force institutionnel ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC.- Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.) Vous refusez ce débat parce que vous le redoutez ! Il vous gêne. On a pu constater à plusieurs reprises combien vous étiez mis en difficulté, vous, le rapporteur général et le ministre lui-même, incapable de répondre aux arguments de fond.
Le quinquennat de M. Hollande débute avec un tel refus du débat, dans le cadre d'un projet de loi de finances rectificative, et avec des propos haineux de la part du président d'un groupe allié, que vous tolérez. Cela n'est pas admissible !
Je demanderai tout à l'heure une suspension de séance pour réunir mon groupe. Nous ne pouvons accepter de ne pas recevoir d'excuses et de voir nos débats ainsi interrompus ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)