À mon tour, je salue le travail de M. Henri Jibrayel, pas simplement parce qu'il a été pugnace sur un dossier que nous connaissons tous sur le terrain, mais parce qu'il s'est attaché à chercher une solution, une voie de passage, alors que les différents acteurs se renvoient la balle et que nos rencontres, dans nos permanences, avec les agents concernés nous donnent le sentiment d'une situation inextricable.
Si une solution peut être prise par voie législative, ce que suggérait notre collègue François Pupponi, il faut la prendre. Ce n'est pas là témoigner quelque mépris au groupe La Poste, c'est vouloir régler une situation totalement insupportable et injuste – tous les acteurs le reconnaissent. Il est fréquent, dans notre débat public, que ceux qui appellent à régler un problème s'empressent de critiquer les solutions proposées – nous l'avons encore vu ces derniers jours –, mais, en l'occurrence, il semble bien que nous ayons une solution. Si le Parlement peut régler le problème par voie législative, il s'honorerait de le faire.